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Anorectal lesions in human immunodeficiency virus-infected patients
Authors:T. Puy-Montbrun  J. Denis  R. Ganansia  F. Mathoniere  N. Lemarchand  N. Arnous-Dubois
Affiliation:(1) Department of Coloproctology, Leopold Bellan Hospital, Paris, France
Abstract:In a prospective study, we analysed the anorectal lesions observed in 148 human immunodeficiency virus-infected patients and compared the data with those reported in the literature. The majority of the patients (97.3%) were homosexual or bisexual men. The mean age of the population was 34.2 years. A history of previous sexually transmitted diseases was found in 79.7% of the male patients. The stage of HIV-related disease, according to the Centers for Disease Control classification, could be determined in 141 patients: 54.6% were stage II, 3.5% stage III and 41.8% stage IV. Anal condylomata were the most frequent manifestation, affecting 29.7% of the patients, 7.1% of whom showed moderate to severe dysplasia. The types were mainly 6, 11, 16 and 18, but types 31, 35 and 39 were also observed. Ulcerations were the most frequent non-condylomatous lesions, occurring in 41 patients; most (60%) were due to herpes viruses, and a large minority (21%) to cytomegalovirus. The etiology could not be determined in five cases. Anal sepsis was present in 11.4%, haemorrhoidal disease in 16.8% and fissures in 6%. Six patients developed Kaposi's sarcoma and seven, non-Hodgkin's lymphoma. No anal cancers were observed. Finally, wound healing was slowed in the patients operated on for haemorrhoids, fissures and suppuration. No statistical analysis could be performed because of the small number of patients.
Résumé Dans une étude prospective, nous avons analysé les lésions anorectales observés chez 148 malades atteints d'immunodéficience virale et comparés ces faits avec ceux rapportés dans la littérature. La majorité des malades (97,3%) étaient des hommes homo ou bi-sexuels. La moyenne d'âge de la population était de 34,2 ans. Un antécedent de maladie sexuellement transmissible antérieur fut retrouvé dans 79,7% des patients mâles. Le stade de la maladie en relation avec le virus HIV, selon la classification des centres de contrôle, a pû être déterminé chez 141 patients: 54,6 étaient du stade II, 3,5 du stade III et 41,8 du stade IV. Une condylomatose anale était la manifestation la plus fréquente affectant 29,7% des patients, 7,1 % d'entre elles montrant des lésions de dysplasie modérée à sévère. Les types étaient principalement 6, 11, 16 et 18 mais les types 31, 35 et 39 étaient aussobservés. Des ulcérations étaient la lésion la plus fréquente non condylomateuse, survenant chez 41% des patients. La plupart (60%) étaient dû au virus de l'herpès et une large minorité (21 %) au cytomégalovirus. L'étiologie n'a pas pu être déterminée chez 5 malades. Une suppuration anale était présente chez 11,4%, une maladie hémorroidaire chez 16,8% et des fissures chez 6%. 6 malades ont developpés un syndrome de Kaposi et 7 un lymphome non Hodgkinien. Aucun cancer anal n'a été observé. Enfin, la guérison des plaies était ralentie chez les patients opérés pour fissure, hémorroides ou suppuration. Aucune analyse statistique n'a pu être effectuée en raison du petit nombre de malades.
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