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1.
Richard F. Kaplan Michael Garcia Raafat S. Hannallah 《Journal canadien d'anesthésie》1995,42(1):16-20
The neuromuscular blocking effects of mivacurium during sevoflurane or halothane anaesthesia was studied in 38 paediatric
patients aged 1–12 yr. All received premedication with midazolam, 0.5 mg · kg−1 po and an inhalational induction with up to 3 MAC of either agent in 70% N2O and O2. The ulnar nerve was stimulated at the wrist by a train-of-four stimulus every ten seconds and the force of adduction of
the thumb recorded with a Myotrace force transducer. Anaesthesia was maintained with a one MAC end-tidal equivalent of either
volatile agent for five minutes before patients received mivacurium (0.2 mg · kg−1) iv. The onset of maximal blockade occurred in 2.4 ± 1.26 (mean ± SD) min with halothane and 1.8 ± 0.54 min with sevoflurane
(NS). Four patients failed to achieve 100% block (3 halothane, 1 sevoflurane). The times from injection to 5, 75, and 95%
recovery during sevoflurane (9.8 ± 2.6, 19.5 ± 4.4, and 24.2 ± 4.8 min) were greater than during halothane anaesthesia (7.2
± 2.2, 15.0 ± 4.0, 19.2 ± 4.9 min, respectively (P < 0.005). All patients demonstrated complete spontaneous recovery of neuromuscular
function (T1 > 95%, T4/T1 > 75%) during the surgery which lasted 24–63 min. All patients showed clinical signs of full recovery of neuromuscular blockade
(i.e., headlift, gag, or cough). Pharmacological reversal was not required. It is concluded that following a single intubating
dose of mivacurium, the time to maximum relaxation was not different during halothane and sevoflurane anaesthesia; recovery
times to 5, 75 and 95% twitch height were longer during sevoflurane anaesthesia and neuromuscular reversal was not necessary.
L’activité neurobloquante du mivacurium pendant l’anesthésie au sévoflurane ou à l’halothane fait l’objet de cette étude réalisée
chez 38 enfants de 1 à 12 ans. Tous ont été prémédiqués au midazolam 0,5 mg · kg−1 et l’anesthésie est induite avec un agent volatil jusqu’à MAC 3 de l’un des agents dans du N2O à 70%. Le nerf cubital était stimulé au poignet au train de quatre aux dix seconds et la force de l’adduction du pouce mesurée
avec un transducteur de force Myotrace. L’anesthésie était entretenue avec l’équivalent MAC I d’un des deux agents volatils
pendant cinq minutes avant l’administration de mivacurium (0,2 mg · kg−1). Le début du bloc maximum est survenu dans 2,4 ± 1,26 (moyenne ± SD) min avec l’halothane et 1,8 ± 0,54 min avec le sévoflurane
(NS). Quatre patients n’ont pas été bloqués à 100% (trois avec l’halothane, un avec le sévoflurane). L’intervalle séparant
l’injection à 5; 75, et 95% de la récupération pendant l’anesthésie au sévoflurane (9,8 ± 2,6, 19,5 ± 4,4 et 24,2 ± 4,8 min)
a été plus long que pendant l’anesthésie à l’halothane (7,2 ± 2,2, 15,0 ± 4,0, 19,2 ± 4,9 min, respectivement (P < 0,005).
An moniteur, chez tous les patients, la fonction neuromusculaire a récupéré spontanément (T1 > 95%, T4/T1 > 75%) au cours de la chirurgie qui a duré de 24–63 min. Tous les patients montraient aussi les signes cliniques d’une récupération
complète (par ex., levée de la tête, réflexe pharyngé ou toux). Aucun antagoniste pharmacologique n’a été requis. Il est conclu
que le délai jusqu’à la relaxation maximum après une seule dose d’intubation de mivacurium ne diffère pas entre l’anesthésie
à l’halothane et l’anesthésie au sévoflurane; les délais de retour à 5, 75 et 95% de la hauteur du twitch sont plus longs
pendant l’anesthésie au sévoflurane et il n’est pas nécessaire d’antagoniser le bloc neuromusculaire.
Supported in part by a grant from Abbott Laboratories, Chicago, Illinois. 相似文献
Supported in part by a grant from Abbott Laboratories, Chicago, Illinois. 相似文献
2.
Luis Gaitini Sonia Vaida Geoffrey Collins Mostafa Somri Edmond Sabo 《Journal canadien d'anesthésie》1995,42(5):377-381
This study examined the relationship between the EEG (spectral edge frequency 90 — SEF90) and the occurrence of awareness
defined for the purpose of this study as responsiveness to verbal commands. Fifty women undergoing general anaesthesia for
elective Caesarean section were examined. Responsiveness to verbal commands was detected every minute in the period from the
induction of anaesthesia to the delivery of the newborn using the Tunstall isolated forearm technique and correlated with
the SEF90 value. The patients were assigned by a randomized code to receive either thiopentone (4 mg · kg− 1) or ketamine (1 mg · kg− 1)for induction of anaesthesia. Before the administration of succinylcholine a tourniquet was applied to the free arm, and
inflated to 200 mmHg, to maintain motor function to one arm. The EEG recordings started five minutes before induction and
were recorded throughout anaesthesia. The incidence of responsiveness to verbal commands was lower in the ketamine group (24%)
where the average SEF90 was 12.0 ± 3 Hz, than in the thiopentone group (52%), where the average SEF90 was 18.09 ± 3 Hz(P =
0.01). The results suggest that SEF values of ≤ 8.6 Hz were sufficient to avoid responsiveness to verbal commands.
Cette ’etude évalue la relation entre l’analyse de fréquence spectrale (spectral edge frequency 90 — SEF90) sur l’EEG et l’éveil
intra-opératoire défini dans cette étude comme une réponse à un ordre verbal. L’étude inclut 50 parturientes opérées sous
anesthésie générale pour une césarienne élective. Nous avons décelé les réponses à un ordre verbal a chaque minute en corrélation
avec les valeurs du SEF90 pendant l’induction jusqu’à la naissance, en utilisant sur l’avant-bras la technique de Tunstall
du garot isolant. Les patientes ont été réparties au hasard pour recevoir soit du thiopentone (4 mg · kg− 1) soit de la kétamine (1 mg · kg− 1)pour l’induction. Avant l’administration intraveineuse de succinylcholine, un garot isolant a été appliqué sur l’avant-bras
et gonflé à 200 mmHg pour conserver l’activité motrice de l’avant-bras. L’EEG a éte enregistré 5 min avant l’induction et
pendant l’anesthésie. L’incidence des réponses à des ordres verbaux a été inférieure dans le groupe kétamine (24%) (SEF90
moyenne 12,0 ± 3 Hz) comparativement au groupe thiopentone (52%) (SEF90 moyenne 18,09 ± 3). Ces résultats suggèrent qu’une
valeur de SEF inférieure à 8.6 Hz suffit pour prévenir la réponse aux ordres verbaux. 相似文献
3.
Andrew A. Phillips Richard E. McLean J. Hugh Devitt Ellen M. Harrington 《Journal canadien d'anesthésie》1993,40(10):922-926
We wished to identify patients able to recall intraoperative events after general anaesthesia involving cardiopulmonary bypass
(CPB). A balanced anaesthetic technique consisting of benzodiazepines, low dose fentanyl (15.9 ± 8.5 μg· kg− 1) and a volatile agent was employed. Perioperative recall was sought utilizing a structured interview on the fourth or fifth
postoperative day. During 20 mo 837 patients underwent CPB. Seven hundred patients (84%) were able to respond to a structured
postoperative interview. A detailed chart review was performed in patients with recall and in 60 randomly selected patients
without recall. Eight patients (1.14%) reported recall of intraoperative events. We were unable to identify any differences
between the two groups with respect to narcotic, benzodiazepine dosage or usage of inhalational agents. The incidence of recall
in patients undergoing cardiac surgery was less in our group than previously reported. It is, however, higher than the 0.2%
incidence recently reported in patients undergoing non-cardiac surgery. This is probably due to patient characteristics and
intraoperative factors which make it difficult to avoid periods of relatively light anaesthesia during cardiac surgery.
L’objectif de ce travail est d’identifier les patients capables de se rappeler des événements survenus pendant la chirurgie
sous circulation extracorporelle (CEC). L’anesthésie consiste en des benzodiazépines, du fentanyl à faibles doses (15,9 ±
8,5 μg· kg− 1), et un agent volatile. On recherche la mémoire évocative périopératoire lors d’une interview au quatrième ou cinquième jour
postopératoire. Sur une période de 20 mois, 837 patients ont subi une CEC. De ceux-ci, 700 (84%) sont capables de répondre
à une interview postopératoire. Une révision du dossier d’anesthésie est effectuée chez les patients avec mémoire évocative
et chez 60 patients sans mémoire évocative. Huit patients (1,14%) se rappellent certains événements périopératoires. Il n’y
a pas de différence entre les deux groupes au regard de la posologie opiacée, des benzodiazépines ou de la concentration anesthésique.
L’incidence de la mémoire évocative chez nos patients de chirurgie cardiaque est moindre que celle d’études antérieures. Elle
est toutefois plus élevée que l’incidence de 0,2% récemment rapportée chez des patients de chirurgie autre que cardiaque.
Selon toute probabilité, cette différence est due aux caractéristiques des malades et à des facteurs peropératoires qui ne
permettent pas d’éviter pendant la chirurgie cardiaque des périodes d’anesthésie légère.
Presented in part at the Canadian Anaesthetists’ Society 49th Annual Meeting in Toronto, June 1992. 相似文献
Presented in part at the Canadian Anaesthetists’ Society 49th Annual Meeting in Toronto, June 1992. 相似文献
4.
Visual evoked potentials (VEP) during thiopentone-fentanylnitrous oxide anaesthesia were studied in 15 healthy patients undergoing
non-neurosurgical procedures. The VEP was recorded before and at 1 and 2 min after induction of anaesthesia with 5–6 mg ·
kg−1 of thiopentone. After recording the 1 and 2 min VEPs, anaesthesia was maintained with a fentanylnitrous oxideoxygen combination,
and further recordings were made at 5, 10, 15 and 20 min after induction. The 1 and 2 min VEPs showed a marked decrease in
the amplitudes. Latencies were increased. The amplitudes gradually returned to the control level at 15 min, while the latencies
remained increased throughout the study period. In conclusion, thiopentone should be avoided during the critical period of
VEP recording. Once it is given, at least 15 min should elapse before an appropriate interpretation of the VEP can be made.
Thiopentonefentanylnitrous oxide anaesthesia slightly increases the latencies of the VEP. These effects should be considered
in the interpretation of the VEP when thiopentone-fentanylnitrous oxide anaesthesia is used.
Nous avons enregistré les potentiels évoqués visuels (PEV) de 15 patients anesthésiés au thiopental-fentanyl-protoxyde d’azote
pendant une intervention non neurochirurgicale. Les mesures avaient lieu une et deux minutes après l’injection de 5–6 mg ·
kg−1 de thiopental puis sous fentanyl et protoxyde d’azote 5, 10, 15 et 20 minutes après l’induction. A une et deux minutes, les
PEV avaient une période de latence prolongée et une amplitude réduite. Cette dernière revint progressivement à la normale
au bout de 15 minutes mais la période de latence demeura allongée jusqu’ à la fin de l’étude. Ainsi, le thiopental interfère
avec l’interprétation des PEV et cet effet dure au moins 15 minutes. L’anesthésie au thiopental-fentanyl-protoxyde d’azote
prolonge aussi légèrement la période de latence des PEV. On devra tenir compte de ces effets dans l’ interprétation des PEV.
Presented in part at the American Electroencephalographic Society’s annual meeting, San Diego, CA, October 1988. 相似文献
Presented in part at the American Electroencephalographic Society’s annual meeting, San Diego, CA, October 1988. 相似文献
5.
Alan Kreidstein Martin R. Boorin Paul Crespi Philip Lebowitz Samuel Barst 《Journal canadien d'anesthésie》1994,41(5):423-426
Hunter syndrome is one of a heterogeneous group of recessively inherited mucopolysaccharide storage diseases (MPS) with similar
biochemical defects manifested by impairments in muco-polysaccharide catabolism with variable but progressive clinical courses.
Abnormal accumulation and deposition of mucopoly-saccharides in the tissues of several organs lead to numerous anatomical,
musculoskeletal and neurological abnormalities which are known to complicate anaesthetic and airway management. Hunter syndrome
has a wide variance of clinical phenotypes ranging from mild to severe. We present a patient having physical and neurological
features consistent with a severe clinical presentation of Hunter syndrome (MPS, Type II). Following a seemingly uneventful
intraoperative anaesthetic course including isoflurane, nitrous oxide and fentanyl (0.93 μg · kg−1), resumption of spontaneous ventilation and return to consciousness were delayed until intravenous naloxone (200 μg) was
administered 100 min after the opioid administration. The cause of delayed recovery from anaesthesia in this patient is unknown.
La maladie de Hunter fait partie du groupe des affections hétérogènes héréditaires et récessives des mucopolysaccharidoses
(MPS) avec lesquelles elle partage les mêmes anomalies biochimiques. Celles-ci se manifestent par des altérations du catabolisme
des mucopolysaccharides et une évolution variable et progressive. L’accumulation anormale de mucopolysaccharides dans les
tissus de plusieurs organes provoque de nombreuses lésions musculo-squelettiques et neurologiques qui compliquent la gestion
de l’anesthésie et des voies aériennes. Les phénotypes cliniques de la maladie de Hunter varient de légers à graves. Cette
observation porte sur un patient qui présente des manifestations cliniques graves de la maladie de Hunter (MPS type II). A
la suite d’une anesthésie sans problèmes réalisée avec de l’isoflurane, du protoxyde d’azote, et du fentanyl (0,93 μg · kg−1), le retour normal à la ventilation spontanée et à la conscience est retardé jusqu’à l’administration de naloxone (200 mg)
iv effectuée 110 min après le morphinique. La raison de ce retard est inconnue. 相似文献
6.
7.
This study was conducted to assess the effect of sevoflurane on lung resistance and compliance, and its responsiveness to
histamine. We studied eight dogs to compare the effect of sevoflurane, isoflurane, enflurane, and halothane on bronchoconstriction
caused by histamine. Baseline values of pulmonary resistance (RL) and dynamic pulmonary compliance (Cdyn) were measured prior to administration of histamine. Histamine (2, 4, and 8 μg · kg−1) were administered iv, and the values of RL and Cdyn at the time of peak effect were recorded. Under 1 or 2 MAC anaesthesia, sevoflurane as well as the other three anaesthetics
had no bronchoactive effects. The four anaesthetics, including sevoflurane, demonstrated inhibitory effect on increases in
RL and decreases in Cdyn caused by histamine. At 1 MAC anaesthesia, % changes in RL caused by 2, 4, or 8 μg · kg−1 of histamine were 38 ± 11, 85 ± 21, or 132 ± 24% (mean ± SE) for halothane, and 65 ± 11, 132 ± 15, or 172 ± 19% for sevoflurane,
respectively. Sevoflurane was less effective than halothane in preventing increases in RL. In preventing decreases in Cdyn, sevoflurane was less effective than halothane only at 8 μg · kg−1 of histamine under 1 and 2 MAC anaesthesia. There was no difference in attenuating effect on changes in RL and Cdyn between sevoflurane and isoflurane or enflurane. We concluded that sevoflurane was less potent than halothane in attenuating
changes in RL and Cdyn in response to iv histamine.
Cette étude a été réalisée dans le but d’évaluer les effets du sévoflurane sur la résistance et la compliance pulmonaires
en réponse à l’histamine. Les effets du sévoflurane, de l’isoflurane, de l’enflurane et de l’halothane sur la bronchoconstriction
induite par l’histamine sont comparés sur huit chiens. Avant l’administration d’histamine, on mesure les valeurs initiales
de la résistance (RL) et de la compliance dynamique (Cdyn) pulmonaires. L’histamine (2, 4, 8 μg · kg−1) est administrée par la voie veineuse et les valeurs maximales de la RL et de la Cdyn sont enregistrées. Les quatre anesthésiques, dont le sévoflurane inhibent l’augmentation de la RL et la diminution de la Cdyn provoquées par l’histamine. A MAC 1 d’anesthésie, les pourcentages de changement de RL produits par 2, 4, ou 8 μg · kg−1 d’histamine sont respectivement de 38 ± 11, 85 ± 21, ou 132 ± 24% (moyenne + SD) pour l’halothane, et de 65 ± 11, 132 ± 15,
ou 172 ± 19% pour le sévoflurane. Le sévoflurane est moins efficace que l’halothane pour prévenir les augmentations de RL. Le sévoflurane est moins efficace pour prevenir la diminution de Cdyn mais seulement à 8 μg · kg−1 d’histamine sous anesthésie à MAC 1 et 2. Le sévoflurane, l’halothane et l’isoflurane ne sont pas de différents pour amortir
les changements de RL et Cdyn. Nous concluons que le sévoflurane est moins puissant que l’halothane pour diminuer la réponse à l’histamine de la RL et de la Cdyn. 相似文献
8.
Noninvasive ICG clearance test for estimating hepatic blood flow during halothane and isoflurane anaesthesia 总被引:1,自引:0,他引:1
The purpose of this study was to estimate hepatic blood flow during halothane (HAL) or isoflurane (ISO) anaesthesia with the
noninvasive indocyanine green (ICG) clearance test. Twenty-four ASA status I adult patients, scheduled for elective surgery
without liver disease, were allocated into four groups. Before surgery, ICG clearance was measured twice in patients before
and after 1, 2 MAC HAL-N2O, 1 and 2 MAC ISO-N2O anaesthesia by ICG clearance meter (Sumitomo Electron-ics™, Japan). This method eliminates the blood sampling and delay
of the conventional ICG test. The ICG clearance is displayed in two indices: K (ICG disappearance rate) and R15 (ICG retention rate 15 min after 0.5 mg · kg−1 ICG injection). Indirect blood pressure and heart rate were measured simultaneously. Mean arterial pressure (MAP) decreased
by 27, 22 and 29% with 2 MAC HAL-N2O, and with 1 and 2 MAC ISO-N2O groups, respectively (P < 0.05). The ICG clearance was less (P < 0.05) in the 2 MAC HAL-N2O group (K, 0.087 min−1) than with either awake (K, 0.131 min−1) or other groups (K, 0.114 and 0.144 min−1, in the 1 MAC HAL and ISO-N2O groups, respectively) in spite of a similar degree of the depletion of MAP in 2 MAC ISO-N2O group (K, 0.124 min−1). We conclude that isoflurane has a more favourable effect on liver circulation than does halothane.
Ce travail vise à évaluer le débit sanguin hépatique pendant l’anesthésie à l’halothane (HAL) ou à l’isoflurane (ISO) par
l’épreuve de clairance non invasif du vert d’indocyanine (ICG). Vingt-quatre adultes ASA I exempts de toute affection hépatique,
programmés pour une chirurgie non urgente sont répartis en quatre groupes. Avant l’intervention, la clairance de l’ICG est
mesurée à deux reprises avant et après une anesthésie HAL-N2O MAC 1 et 2, et ISO-N2O MAC 1 et 2, avec un appareil de mesure d’ICG (Sumitomo Electronics™, Japon). Cette méthode élimine l’échantillonnage sanguin
et le délai propre à l’épreuve d’ICG conventionnelle. La clairance de l’ICG est affichée sous deux index: K (la vitesse de
disparition de l’ICG) et R15 (le taux de rétention de l’ICG 15 min après l’injection de 0,5 mg · kg−1 d’ICG). La pression artérielle indirecte et la fréquence cardiaque sont mesurées simultanément. La pression artérielle moyenne
(PAM) diminue de 27, 22 et 29% respectivement dans le groupe HAL-N2O MAC 2, et dans les groupes ISO-N2O MAC 1 et 2 (P < 0,05). La clairance de l’ICG est moins élevée (P < 0,05) dans le groupe HAL-N2O MAC 2 (K, 0,087 min−1) que soit dans les groupes éveillés (K, 0,131 min−1) ou les autres groupes (K, 0,114 et 0,144 min−1, respectivement, dans les groupes HAL-N2O MAC 1 et ISO-N2O) malgré un niveau de diminution de la PAM identique dans le groupe ISO-N2O MAC 2 (K, 0,124 min−1). Nous concluons que l’isoflurane a un effet plus favorable sur la circulation hépatique que l’halothane. 相似文献
9.
David J. Murray Robert B. Forbes Judith B. Dillman Larry T. Mahoney David L. Dull 《Journal canadien d'anesthésie》1989,36(3):295-300
In this study, two-dimensional and pulsed Doppler echocardiography were used to measure cardiovascular changes before and
after IV atropine in 31 infants and small children during halothane (n = 15) or isoflurane (n = 16) anaesthesia. Prior to
induction of anaesthesia heart rate (HR), mean blood pressure (MBP), and two0dimensional echocardiographic dimensions of the
left ventricle and pulmonary artery bloodflow velocity were measured by pulsed Doppler echocardiography. Cardiovascular measurements
were repeated while anaesthesia was maintained at 1.5 MAC halothane (n = 15) or isoflurane (n = 16). Atropine 0.02 mg·kg−1 IV was then administered and two minutes later, a third set of cardiovascular data was obtained. Heart rate decreased during
halothane anaesthesia but did not change significantly during isoflurane anaesthesia. Mean blood pressure, cardiac output
(CO) and stroke volume (SV) decreased similarly during 1.5 MAC halothane or isoflurane anaesthesia. Ejection fraction (EF)
decreased and left ventricular end-diastolic volume (LVEDV) increased significantly in bothgroups, but decreases in EF (32
± 5 percentvs18 ± 5 per cent) and increases in LVEDV (18 ± 7 per cent vs7 ± 5 per cent) were significantly greater during
halothane than during isoflurane anaesthesia. Following atropine, HR increased more in the patients maintained with halothane
(31 ± 6 per cent), than during isoflurane anaesthesia (18 ± 5 per cent). Atropine increased CO in both groups of patients,
but SV and EF remained unchanged. When compared with awake values, HR increased similarly and significantly (18 ± 4 per cent)
following atropine in both groups, and CO returned to control levels. Halothane decreased EF and increased LVEDV more than
isoflurane at 1.5 MAC end— expired anaesthetic levels. Atropine did not diminish the myocardial depression produced by halothane
or isoflurane. The increase in CO following atropine during halothane and isoflurane anaesthesia in infants and small children
is the result of increases in HR alone.
Nous avons utilisé un appareil à échocardiographie bi-dimensionnelle couplé à un Doppler pulsé chez des bébés et de jeunes
enfants pour évaluer l’impact hémodynamique de l’halothane (n = 15) et de l’isoflurane (n = 16) et la modification possible
de ces effets par l’atropine. Nous avons mesure la frequence cardiaque (FC), la pression artérielle moyenne (PAM), la dimension
de la cavité ventriculaire gauche (par écho bi-dimensionnelle) et la vélocité du flot sanguin pulmonaire (par Doppler) et
ce, en trois occasions soit avant l’induction, après l’instauration de 1.5 MAC d’halothane ou d’isoflurane et finalement,
deux minutes après l’injection IV de 0.02 mg·kg−1 d’atropine. On ne nota une baisse de la frequence cardiaque qu’avec l’halothane tandis que la PAM, le débit cardiaque (DC)
et le volume d’éjection (VE) diminuaient autant avec l’un ou l’autre anesthésique. La diminution de la fraction d’éjection
(FE) et l’augmentation du volume télédiastolique du ventricule gauche (VTDVG) significatives pour les deux groupes, étaienl
plus marqué avec l’halothane qu’avec l’isoflurane: FE 32 ± 5 pour cent vs18 ±5 pour cent; VTDVG 18 ± 7 pour cent vs 7 ± 5
pour cent. Avec l’atropine, la FC monta plus dans le groupe halothane (31 ± 6 pour cent) que dans le groupe isoflurane (18
± 5 pour cent), le DC augmentant dans les deux groupes, alors que le VE et la FE demeuraient inchangés. Comparée aux mesures
pré-induction, l’atropine amenait une hausse significative de la FC, semblable dans les deux groupes (18 ± 4 pour cent) et
restaurait le DC. Donc, chez les bebes et les jeunes enfants, a 1.5 MAC, l’halothane diminue la FE et augmente le VTDVG plus
que ne le fait l’isoflurane. L’atropine ne modifie pas la depression myocardique et elle ne restaure le DC que par une hausse
de la FC.
Supported by PHS Grant No. 8507300 from the College of Medicine, University of Iowa Hospital, Iowa City, IA. 相似文献
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10.
We report a malignant hyperthermia- susceptible patient who required investigation for a large, symptomatic anterior mediastinal
mass. Multiple attempts at tissue diagnosis under local anaesthesia were unsuccessful. Following awake fibreoptic tracheal
intubation, general anaesthesia was administered using ketamine, midazolam, and nitrous oxide, maintaining spontaneous ventilation.
Prophylactic dantrolene was not used, to avoid potential muscle weakness and respiratory compromise. Diagnostic mediastinotomy
was performed without incident. We conclude that ketamine anaesthesia is appropriate for patients with anterior mediastinal
masses, and is considered safe in malignant hyperthermiasusceptible patients.
Nous rapportons l’observation d’un patient connu pour sa susceptibilité à l’hyperthermie maligne et qui doit subir une investigation
pour une masse médiastinale antérieure symptomatique. De nombreuses tentatives de biopsies diagnostiques ont déjà faites sans
succès sous anesthésie locale. A la suite d’une intubation trachéale vigile au fibroscope, une anesthésie générale à la kétamine,
au midazolam et au protoxyde d’azote est administrée en ventilation spontanée. On ne donne pas de dantrolène prophylactiquement
afin d’éviter une détérioration de la fonction respiratoire par faiblesse musculaire. Une médiastinostomie diagnostique est
réalisée sans incident. Nous concluons que l’anesthésie à la kétamine est appropriée pour les porteurs de masses médiatinales
antérieures et que cet agent anesthésique ne présente pas de dangers particuliers pour les patients dont la susceptibilité
à l’hyperthermie maligne est connue. 相似文献
11.
An emulsion of isoflurane in Intralipid™ for intravenous (iv) injection was formulated and its anaesthetic properties determined
in mice. The major advantage of iv delivery of volatile agents is to accelerate the induction of anaesthesia by circumventing
the anaesthetic circuitry and the lung’s functional residual capacity. Isoflurane was added to Intralipid™ in varying concentrations.
The ED50 (n = 34) and LD50 (n = 20) were determined by a single iv bolus injection. Anaesthesia was also induced and maintained for 30 min (n = 5) by
continuous infusion and the time to emergence was measured. The ED50 and LD50 were 0.7 ± 0.2 μl and 2.4 ± 0.2 μl of isoflurane equivalent respectively. An average infusion rate of 1.6 ± 0.4 μl · min−1 of isoflurane equivalent was required for maintenance following which the average emergence time was 193 ± 35 secs. The only
negative effect was local skin ulceration with an inadvertent interstitial injection. We conclude that iv induction and maintenance
with emulsified isoflurane in Intralipid™ can be carried out with safety and reproducibility in the mouse. Further larger
animal studies are warranted assessing the haemodynamic, toxicological, physiochemical and pharmacokinetic characteristics
of these and other similar preparations.
Une émulsion d’isoflurane dans l’Intralipid™ pour injection intraveineuse est préparée et ses propriétés anesthésiques sont
déterminées chez la souris. L’avantage principal de l’administration iv d’agents volatils est d’accélérer la vitesse d’induction
de l’anesthésie en court-circuitant le circuit anesthésique et la capacité résiduelle fonctionnelle pulmonaire. De l’isoflurane
est ajouté à l’Intralipid™ en variant les concentrations. L’ED50 (n = 34) et la LD50 (n = 20) sont déterminées pour une injection unique en bolus. De plus, l’anesthésie est induite et entretenue pendant 30
min (n = 5) par perfusion continue et le temps de récupération mesuré. L’ED50 et la LD50 sont respectivement de 0,7 ± 0,2 μl et de 2,4 ± 0,2 μl d’équivalent isoflurane. En moyenne, une vitesse de perfusion de 1,6
± 0,4 μl · min−1 est nécessaire pour l’entretien; par la suite, le temps moyen de récupération est de 193 ± 35 sec. Le seul effet négatif
consiste en une ulcération locale au site d’une injection interstitielle accidentelle. Nous concluons que l’induction et l’entretien
iv avec une émulsion d’isoflurane dans l’Intralipid™ peuventêtre réalisés avec sécurité et reproducibilité chez la souris.
Des études ultérieures chez des animaux plus gros sont justifiées pour évaluer les caractéristiques hémodynamiques, toxicologiques,
physicochimiques et pharmacocinétiques de ce type de préparation.
This study was performed at the Department of Pharmacology at The University of British Columbia and presented at the Resident’s competition at the Canadian Anaesthestists’ Society annual meeting in Halifax, Nova Scotia, June 1993. 相似文献
This study was performed at the Department of Pharmacology at The University of British Columbia and presented at the Resident’s competition at the Canadian Anaesthestists’ Society annual meeting in Halifax, Nova Scotia, June 1993. 相似文献
12.
Katsuya Mikawa Kahoru Nishina Nobuhiro Maekawa Hideaki Yaku Hidefumi Obara Yoshiyuki Uetani Hajime Nakamura 《Journal canadien d'anesthésie》1993,40(12):1162-1170
We conducted a prospective study to investigate perioperative changes in the production of Superoxide anion (O2−) by neutrophils isolated from ten neonates between the ages of five and 16 days (N group) and ten infants ranging in age
from one to ten months (I group). They underwent abdominal surgery under general anaesthesia with halothane and nitrous oxide
in oxygen. The O2− production (speed and amount) was measured perioperatively using the cytochrome c reduction method. Both groups showed a
decrease in the speed and amount of O2− production during and after surgery. The decrease in O2− production reached its lowest level three hours postoperatively or at the end of surgery in both groups. The O2− production in the I group returned to the basal value 48 hr postoperatively. In contrast, the O2− production in the N group was still lower 48 hr after surgery than before anaesthesia. Although the total amount of O2− production by neutrophils in one mL of peripheral blood remained unchanged in the I group, the total amount of O2− production in the N group decreased at the end of surgery and thereafter. These data indicate that even relatively minor
abdominal surgery with halothane anaesthesia may be associated with perioperative neutrophil impairment in both neonates and
infants. This impairment of neutrophil function in infants but not in neonates may be compensated by an increase in neutrophil
numbers. It is possible that perioperative susceptibility of neonates to bacterial infections is attributable, at least in
part, to the inhibition of O2− production in neutrophils by surgery and general anaesthesia.
Cette étude prospective vise l’évaluation périopératoire des changements de production de l’anion superoxyde (O2−) par les neutrophiles prélevés chez dix nouveaux-né de 5 à 16 jours (groupe N) et dix nourrissons de un à dix mois (groupe
I). Tous sont soumis à une intervention abdominale sous anesthésie générale à l’halothane et au protoxyde d’azote en oxygène.
La production d’O2− (vitesse et quantité) est mesurée à la période périopératoire par la méthode de la réduction du cytochrome c. Dans les deux
groupes, on décèle une baisse de vitesse et de la quantité dans la production d’O2− pendant et après la chirurgie. La production d’O2− atteint dans les deux groupes son niveau le plus bas trois heures après l’intervention ou à la fin de l’intervention. Dans
le groupe I, la production d’O2− revient à sa valeur initiale 48 heures après l’opération. Par contre, dans le groupe N, la production d’O2− demeure plus basse 48 heures après la chirurgie qu’avant t’anesthésie. Alors que la quantité totale d’O2− produite par les neutrophiles dans un mL de sang périphérique demeure inchangée dans le groupe I, la quantité totale d’O2− produite dans le groupe N diminue à la fin de la chirurgie et par la suite. Ces données montrent que même une chirurgie abdominale
mineure avec anesthésie à l’halothane peut être associée à une atteinte pério-pératoire tant chez le nouveau-né que chez le
nourrisson. Cette atteinte de la fonction des neutrophiles chez le nourisson peut être compensée par l’augmentation du nombre
de neutrophiles. Il est possible, d’autre part, que la susceptibilité périopératoire des nouveaux-nés aux infections bactériennes
soit attribuable, partiellement du moins, à l’inhibition de la production d’O2− dans les neutrophiles pendant la chirurgie générale et l’anesthésie. 相似文献
13.
This study was performed to examine the changes in local cortical blood flow (CoBF) after simultaneous administration of an
alpha2 adrenergic agonist (dexmedetomidine) and a calcium channel antagonist (verapamil) to urethane-anaesthetized rats. Dexmedetomidine
(100 μg · kg−1) given intraperitoneally alone resulted in decreases in mean arterial blood pressure (MABP) (F[27,140] = 3.43;P < 0.01) and CoBF (F[27,140] = 4.22; P < 0.01), whereas the heart rate (HR) was increased (F[27.140] = 2.33; P< 0.01). Verapamil (2.5 mg· kg−1) given subcutaneously reduced the MABP (F[27,140]) =3.41; P < 0.01), but the HR and CoBF were not changed. Combined administration of the drugs decreased MA PB (F[27,140]) = 5.37;
P < 0.01), with no changes in CoBF and HR. The present data indicate that the calcium channel antagonist verapamil did not
potentiate the haemodynamic effects of dexmédétomidine in rats, but rather attenuated the effect of dexmédétomidine on CoBF.
This favourable interaction suggests a potential therapeutic role of these agents in maintaining cardiovascular stability
during surgical interventions.
Cette étude a été réalisée pour évaluer les changements du débit sanguin cortical (DSCo) après l’administration simultanée
d’un agoniste alpha2 adrénergique (dexmédétomidine) et d’un inhibiteur calcique (vérapamil) à des rat anesthésiés à l’uréthane. La dexmédétomidine
seule (100 μg · kg−1) administrée par la voie péritonéale provoque une baisse de la tension artérielle moyenne (TAM) (F[27,140] = 3,43; P < 0,01)
et du DSCo (F[27,140] = 4,22; P < 0,01), pendant que la fréquence cardiaque (Fc) augmente F[27,140] = 2,33; P < 0,01). Le
vérapamil (2,5 kg−1) souscutané provoque une baisse de la TAM (F[27,140] = 3,41; P < 0,01). L’administration combinée des deux médicaments
diminue la TAM (F[27,140] = 5,37; P < 0,01), sans modifier le DSCo et la Fc. Ces données indiquent que l’inhibiteur calcique vérapamil n’augmente pas
les effets hémodynamiques de la dexmédétomidine chez le rat, mais atténue l’effet de la dexmédétomidine sur le DSCo. Cette
enteraction favorable suggère la possibilité d’une l’application thérapeutique de ces agents pour le maintien de la stabilité
cardiovasculaire pendant la chirurgie. 相似文献
14.
Shuzo Oshita Yoshiki Fujiwara Hisashi Tamura Takefumi Sakabe Hiroshi Takeshita 《Journal canadien d'anesthésie》1994,41(6):534-541
To gain a better understanding of the direct actions of halothane on myocardial function in ischaemia, we studied the effects
of increasing extracellular potassium concentration and decreasing extracellular pH (acidosis), alone or in combination with
halothane, on the contractile force and resting tension in isolated atria. Guinea pig left atria were superfused with Tyrode’s
solution and stimulated at 1 Hz. Isometric contractile force and resting tension were measured using a force displacement
transducer. Perfusate potassium concentrations were increased from 5.4 mmol · L−1 to either 8.1 mmol · L−1 or 10.8 mmol · L−1 by adding KCl to the standard Tyrode’s solution, and its pH was decreased from 7.4 to either 7.0 or 6.5 by decreasing bicarbonate.
In standard Tyrode’s solution (potassium 5.4 mmol · L−1, pH 7.4), halothane 0.5–2% reduced contractile force in a dose-dependent manner (P < 0.05); the effective concentration of
halothane for 50% inhibition of contractile force (IC50) was 1.3%. Both increasing extracellular potassium and decreasing extracellular pH decreased the contractile force in a potassium-or
pH-dependent fashion. The negative inotropism of halothane (1%) was not altered by increasing potassium concentrations, whereas
1% halothane caused a greater decrease in contractile force at pH 6.5 than at pH 7.4. Halothane (1%) enhanced the acidosis
(pH 6.5)-induced increases in resting tension. Arrhythmias were produced in one of eight preparations during acidosis, while
four of eight preparations demonstrated arrhythmias during acidosis in the presence of halothane. These data suggest that
acidosis and halothane may have a synergistic interaction on the contractile force and resting tension of the atria. The increase
in resting tension observed during acidosis/ halothane conditions suggests than an increase in cytosolic calcium is associated
with these synergistic interactions between acidosis and halothane.
Pour mieux comprendre l’action direct de l’halothane sur la fonction myocardique pendant l’ischémie, nous avons étudié les
effets de l’augmentation du potassium extracellulaire et de la diminution du pH extracellulaire (acidose), seuls ou en association
avec l’halothane, sur la force contractile et la tension de repos d’oreillettes isolées. Des oreillettes gauches de cobaye
furent perfusées avec une solution de Tyrode et stimulées à 1 Hz. La force contractile isométrique et la tension de repos
ont été mesurées avec un transducteur de force de déplacement. Les concentrations de potassium perfusées ont été augmentées
de 5,4 mmol · L−1 à 8,1 mmol · L−1 ou à 10,8 mmol · L−1 par l’ajout de KCl à la solution standard de Tyrode, et son pH abaissé de 7,4 à 7,0 ou 6,5 par baisse des bicarbonates. Avec
la solution standard de Tyrode (potassium 5,4 mmol · L−1, pH 7,4), l’halothane (0.5–2%) diminue la force contractile proportionnellement à la dose (P < 0,05); la concentration efficace
d’halothane requise pour produire une inhibition de 50% de la force contractile (IC5O) a été de 1,3%. L’augmentation du potassium extracellulaire et la diminution du pH extracellulaire réduisent toutes les deux
la force contractile proportionnellement au potassium ou au pH. L’inotropisme négatif de l’halothane (1%) n’est pas modifié
par l’augmentation de la concentration de potassium alors que l’halothane produit une diminution plus importante de la force
contractile à un pH de 6,5 que de 7,4. L’halothane (1%) exagère l’augmentation de la tension de repos induite par l’acidose
(pH 6,5). Des arrythmies sont apparues sur une des huit préparations pendant l’acidose en présence d’halothane. Ces données
suggèrent que l’acidose et l’halothane pourraient avoir une activité synergique sur le force contractile et la tension de
repos des oreillettes. L’augmentation de la tension de repos observée pendant l’acidose combinée à l’halothane suggère l’association
d’une augmentation du calcium cytosolique avec des interactions synergiques entre l’acidose et l’halothane. 相似文献
15.
16.
Eleven male volunteers were studied to compare the airway irritation produced by the four anaesthetic agents: halothane, enflurane,
isoflurane and sevoflurane at two concentrations, equivalent to one and two MAC. Tidal volume, respiratory frequency and functional
residual capacity changes induced by 15 sec inhalation of the anaesthetics were measured using respiratory inductive plethysmograph.
Appearance of the cough reflex was also observed. The order of subjective airway irritation was evaluated by the volunteers.
Inhalation of the anaesthetic agents induced a decrease in tidal volume, increase in respiratory frequency and decrease in
functional residual capacity. Significant changes were considered to have occurred if tidal volume and respiratory frequency
changed by more than 30% from the resting values for at least ten seconds, or if functional residual capacity changed by more
than 30% of the value at resting tidal volume, for at least ten seconds. Each change was induced most frequently by isoflurane
followed by enflurane, halothane and, least frequently, by sevoflurane. The orders of appearance of the cough reflex and of
subjective airway irritation were similar. Sevoflurane did not elicit a cough reflex. It is concluded that sevoflurane was
the least irritant anaesthetic and is considered to be the most suitable for inhalational induction of anaesthesia.
Sept volontaires du sexe masculin font partie dune étude visant à comparer les ejfets irritants de quatre agents anesthésiques
sur les voies respiratoires: l’halothane, l’enflurane, l’ isoflurane et le sévoflurane, à deux concentration qui équivalent
soit à MAC 1, soit à MAC 2. On mesure les changements de volume courant, de fréquence respiratoire et de capacité résiduelle
fonctionnelle à l’aide d’un pléthysmographie à induction. On note l’apparition du réflexe de toux. De plus, on évalue le degré
subjectif d’irritation éprouvé par les sujets. L’inhalation d’agents anesthésiques cause une baisse du volume courant, une
augmentation de la fréquence respiratoire et une diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle. On considère significatifs
les changements de volume courant et de fréquence respiratoire de plus de 30% des valeurs de repos pour au moins dix secondes,
les changements de capacité résiduelle fonctionnelle de plus de 30% de sa valeur au volume courant de repos pour au moins
dix secondes. Les changements sont initiés principalement par l’isoflurane, suivi par l’enflurane, l’halothane et moins fréquemment
par le sévoflurane. L’ordre d’apparition du réflexe de toux et de l’impression subjective d’irritation des voies aériennes
est identique. Le sévoflurane ne provoque pas de réflexe de toux. On conclut que le sévoflurane est le moins irritant des
anesthesiques et qu’on peut le considerer comme celui qui convient le mieux à l’induction de l’anesthésie par inhalation. 相似文献
17.
Spinal anaethesia has been used since the 1800s but, due to a number of complications, the popularity of this technique has
waxed and waned. In the 1950s, it was the most widely used method of anaesthesia and analgesia in obstetrics but it fell out
of fashion with the arrival of the epidural technique which allowed a continuous method of delivering analgesia with relatively
few complications. Hypotension and the high incidence of postdural puncture headaches were two reasons for the decline in
the popularity of spinal anaesthesia in the young, otherwise healthy pregnant population. With the development of newer needles
and bevel designs and methods whereby the incidence of hypotension can be minimized, spinal anaesthesia is making a reappearance
in obstetrical anaesthesia spheres. The purpose of this article is to review the history, effects, technique, indications,
contraindications and complications of this method of anaesthesia as it applies to the obstetrical patient.
A cause de certaines complications, la rachianesthésie qui avait été déjà utilisée depuis la fin du siècle dernier, a connu
des bonds et des chutes de popularité. Dans les années 1950, elle était la forme d’analgésie et d’anesthésie la répandue en
obstétrique. Elle a cessé d’être à la mode avec l’arrivée de l’épidurale qui permettait d’administrer l’anesthésie en mode
continu avec un minimum de complications. L’hypotension et l’incidence élevée de céphalée post-rachidienne ont constitué les
deux raisons du déclin de la rachianesthésie pour le bénéfice d’une population de femmes jeunes et biens portantes. Avec le
développement de nouvelles aiguilles et de nouveau modèles de pointes, et de méthodes qui minimisent l’incidence de l’hypotension,
la rachianesthésie effectue un retour en anesthésie obstétricale. L’objectif de cet article est de rappeler l’histoire, les
effets, les techniques, les indications, les contrindications et les complications de cette technique anesthésique appliquée
à l’obstétrique. 相似文献
18.
Greg J. Doak Gefeng Li Richard I. Hall John A. Sullivan 《Journal canadien d'anesthésie》1993,40(2):176-182
This study in dogs determined the effect of systemic cooling and arterial hypocarbia during cardiopulmonary bypass (CPB) on
the requirements for enflurane anaesthesia (MAC) before and after CPB. Twelve mongrel dogs were each anaesthetized with enflurane
in oxygen on two separate occasions. End-tidal enflurane concentration was measured with a Puritan-Bennett Anaesthesia Agent
Monitor. Using the tail-clamp method, MAC was determined twice with a one-hour interval between measurements (MAC 1 and MAC
2). Partial CPB was then initiated using femoral arterio-venous cannulation and maintained for one hour. Following separation
from CPB, MAC was again determined twice with a one hour interval between measurements (MAC 3 and MAC 4). Dogs were randomly
assigned according to PaCO2 management during CPB (low, 17.6 ±8.6 mmHg vs high, 38.9 ± 11.5 mmHg), and then subjected to two experimental conditions.
The first experiment on each dog was undertaken using normothermia during CPB (warm, 35–37° C) while the second experiment
(at least two weeks later) was conducted using hypothermia during CPB (cold, 30° C). Analysis of the data, using ANOVA for
repeated measures, revealed MAC 3 (1.95 ± 0.33%, post-CPB) to be reduced when compared with MAC 1 (2.18 ± 0.28%, P < 0.01)
or MAC 2 (2.10 ± 0.22%, P < 0.01), determined before CPB. Multivariate repeated measures analysis revealed no independent
effects of hypothermia or arterial hypocarbia during CPB, on MAC reduction. By the time of the second experiment in each dog
(two weeks later), MAC had returned to baseline levels. The authors conclude that, in the dog, partial CPB causes a short-term
small reduction of enflurane MAC, but that neither hypothermia nor hypocarbia during CPB affected MAC.
Cette étude réalisée sur le chien vise à déterminer les conséquences du refroidissement systémique et de l’hypocarbie artérielle
pendant la circulation extra-corporelle (CEC) et la concentration alvéolaire minimum de l’enflurane (MAC) avant et après la
CEC. Douze chiens batards sont anesthésiés à deux reprises à l’enflurane dans l’oxygène. On mesure la concentration d’enflurane
en fin d’expiration à l’aide d’un moniteur d’agent anesthésique Puritan-Bennett. Par la méthode du clampage de la queue du
chien, la MAC est déterminée à deux reprises avec une heure d’intervalle entre chaque mesure (MAC 1 et MAC 2). Une CEC partielle
est alors débutée par canule artério-veineuse fémorale et continuée pendant une heure. Après arrêt de la CEC, la MAC est de
nouveau déterminée deux fois, toujours avec une heure d’intervalle entre les mesures (MAC 3 et MAC 4). Les chiens sont ensuite
assignés au hasard selon le niveau de la PaCO2 pendant la CEC (bos, 17,6 ±8,6 mmHg vs haut, 38,9 ± 11,5 mmHg), et ensuite soumis à deux conditions expérimentales. La première
a lieu pour chacun des chiens sous normothermie sous CEC à 35°–37° C; la deuxième expérience réalisée au moins deux semaines
plus tard, se tient avec une hypothermie sous CEC à 30° C. L’analyse des données par ANOVA pour les mesures répétées montre
que MAC 3 (1,95 ± 0,33% après CEC) diminue lorsque comparée à MAC 1 (2,18 ± 0,28, P < 0,01) ou MAC 2 (2,10 ± 0,22%, P < 0,01),
déterminée avant CEC. L’analyse statistique multifactorielle des données répétées ne démontre ni pour l’hypothermie, ni pour
l’hypocarbie artérielle d’activité indépendante sur la réduction de la MAC pendant la CEC. Au moment de la deuxième expérience
sur les chiens (deux semaines plus tard), la MAC revient aux mesures de départ. Les auteurs concluent que la CEC partielle
provoque sur le chien une baisse à court terme de la MAC de l’enflurane mais que ni l’hypothermie, ni l’hypocarbie n’affectent
la MAC sous CEC.
Supported by The New Brunswick Heart and Stroke Foundation and The Maritime Heart Center. Dr. Doak is supported by the Nova Scotia Medical Research Fund. Dr. Hall is a PMAC/MRC Health Research Foundation Scholar. 相似文献
Supported by The New Brunswick Heart and Stroke Foundation and The Maritime Heart Center. Dr. Doak is supported by the Nova Scotia Medical Research Fund. Dr. Hall is a PMAC/MRC Health Research Foundation Scholar. 相似文献
19.
J. R. Maltby R. G. Loken M. T. Beriault D. P. Archer 《Journal canadien d'anesthésie》1995,42(12):1140-1142
We describe the use of a laryngeal mask airway in three adult patients whose mouth opening varied from 12 mm to 18 mm. The
first patient’s incisai opening was 12 mm. His airway was otherwise normal and the standard laryngeal mask was used as the
definitive airway for the 90 min revision of facial scars and bone graft to mandible. The second patient, who had an incisai
opening of 18 mm, was scheduled for posterior fossa craniotomy. She adamantly refused awake fibreoptic tracheal intubation.
Following induction of general anaesthesia, a standard laryngeal mask was inserted and, through this, fibreoptic intubation
was performed. The third patient, in addition to a mouth opening of only 18 mm, had limited neck movement from previous flap
reconstruction following mandibulectomy, hemiglossectomy and radical neck dissection. For three more reconstructive head and
neck procedures that ranged from 90 min to nine hours, the flexible reinforced laryngeal mask was inserted under topical anaesthesia
and its correct position confirmed by fibreoptic laryngoscopy before induction of general anaesthesia. Maintenance of anaesthesia
in all cases was uneventful and there were no postoperative complications.
Cette observation décrit l’utilisation du masque laryngé chez trois adultes avec une ouverture buccale dont les limites se
situaient entre 12 et 18 mm. Le premier patient avait une ouverture interincisive de 12 mm. Ses voies respiratoires étaient
par ailleurs normales et un masque laryngé standard a été utilisé pour le maintien de la perméabilité des voies aériennes
pendantune intervention de 90 min effectuée pour retoucher des cicatrices faciales et effectuer une greffe osseuse à la machoire.
La seconde patiente dont l’ouverture interincisive était limitée à 18 mm était programmée pour une craniotomie de la fosse
postérieure. Elle refusait intensément l’intubation vigile par fibroscope. Après l’induction de l’anesthésie générale, l’intubation
fibroscopique a été réalisée a travers un masque laryngé standard déjà inséré. Le troisième patient avait, en plus d’une restriction
de l’ouverture interincisive à 18 mm, une limitation des mouvements cervicaux causés par une intervention de reconstruction
avec lambeau cutané après une mandibulectomie, une hémi glossectomie et une dissection radicale du cou. Pour trois autres
chirurgies de reconstruction cervicale et céphalique ultérieures, un masque laryngé renforcé a été inséré sous anesthésie
topique et sa position vérifiée sous laryngoscopie fibroscopique avant l’induction de l’anesthésie. Dans tous les cas, l’anesthésie
s’est déroulée sans incidents et sans complications postopératoires.
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20.
K. K. Gombar S. S. Nain B. Singh S. Satinder B. Chhabra 《Journal canadien d'anesthésie》1994,41(4):288-290
Arterial oxygen saturation (SpO2) was measured to determine oxygen desaturation during peripheral venous cannulation prior to induction of anaesthesia in
40 consecutive patients in each of the three age groups; Group I: 1–4 mo, Group II: 4–12 mo, Group III: 12–24 mo. Following
premedication with oral trimeprazine tartarate 3 mg · kg− 1, one to two hours before operation, baseline SpO2 was noted with child breathing room air. Continuous monitoring during peripheral venous cannulation was done and maximum
decrease and duration of SpO2 < 90% was noted. Decreases in mean SpO2, 3.2 ± 1.4 in Group I, 2.6 ± 2.0 in Group II and 1.7 ± 1.9 in Group III, were observed (P < 0.001). Desaturation ≥ 4% was
noted in 17 patients in Group I, ten patients in Group II and six patients in Group III. Two children, one each in Groups
I and II, experienced SpO2 < 90% for 30 sec and 80 sec respectively. We conclude that clinically undiagnosed desaturation occurs during peripheral venous
cannulation in healthy children. The authors suggest that continuous monitoring of SpO2 using pulse oximetry should be performed routinely during peripheral venous cannulation.
Pour évaluer la désaturation en oxygène, la saturation artérielle (SpO2) est mesurée avant l’induction de l’anesthésie chez 40 patients consécutifs représentant un des trois groupes d’ages suivant;
groupe I: 1–4 mois, groupe II: 4–12 mois, groupe III: 12–24 mois. Après une prémédication au tartrate de triméprazine oral
3 mg · kg− 1 administrée une à deux heures avant l’intervention, on établit une ligne de base pendant que l’enfant respire de l’air. Un
monitorage continu est installé avant la canulation d’une veine périphérique; on note la plus grande diminution de la SpO2 et la durée de la SpO2 < 90%. On observe des baisses de la SpO2 moyenne de 3,2 ± 1,4 pour le groupe I; de 2,6 ± 2,0 pour le groupe II et de 1,7 ± 1,9 pour le groupe III (P < 0.001). Une
désaturation ≥ 4% est notée chez 17 patients dans le groupe I, dix patients dans le groupe II et chez siz patients dans le
groupe III. Deux enfants, un du groupe I et l’autre du groupe II ont présenté une SpO2 < 90% pour 30 secondes et 80 secondes respectivement. Nous concluons que des désaturations non décelables cliniquement surviennent
prendant la canulation veineuse chez des enfants bien portants et suggérons un monitorage systématique continu de la SpO2, par oxymétrie puisée pendant la canulation d’une veine périphérique chez l’enfant. 相似文献