Abstract: | ![]() Conclusion En fonction des résultats de notre expérimentation, les fractures « blow-out » de l'orbite paraissent dépendre de plusieurs facteurs extrinsèques et intrinsèques: lesfacteurs extrinsèques sont tout d'abord les forces agissant sur le globe: intensité, direction, point d'application, durée de l'impact, énergie cinétique résultante transmise ou partiellement absorbée par le globe et les structures rétro-bulbaires; l'absorption et la transmission de l'énergie cinétique par les structures orbitaires dépendent des variations anatomiques du contenu orbitaire.Les facteurs intrinsèques sont les variations des structures intra-orbitaires, leur volume et leur masse absolue, leur distribution relative, les variations des parois de l'orbite (qualité de l'os, dépendant de l'âge, du sexe, de la nutrition, des fonctions endocrines, etc). La structure et l'épaisseur des parois peuvent être visualisées in vivo au moyen de méthodes radiographiques ou de la tomodensitométrie.La rigidité et la résistance à la fracture des parois de l'orbite sont directement dépendantes des structures anatomiques qui supportent et renforcent ces parois sur leur face extra-orbitaire. De ce fait la paroi médiale voit sa solidité liée à la présence de cellules ethmoïdales. Le plancher est d'autant plus solide que sa surface est plus faible et qu'il existe des trabéculations et des septa au niveau du sinus maxillaire. La résistance des parois supérieures et latérales est proportionnelles à leur épaisseur. En moyenne, la paroi inférieure est la plus. faible, suivie par la paroi médiale, la paroi supérieure, tandis que la paroi latérale est la plus résistante, car elle est renforcée par la surface temporale de la grande aile du sphénoïde. |